Sommaire
Le fil rouge de la semaine : Zverev de plus grand maintenant. Humbert aussi.
WTA Finals : Le master féminin en roue libre en Arabie Saoudite ?
La semaine des français : Et si le futur était plus rose que prévu ?
Pendant ce temps sur le circuit challenger : Eux aussi ont le droit à l’heure de gloire
La fin de Bercy : Des regrets mais vite la suite !
ATP Finals London : Djokovic préfère les Maldives à Turin, ça en arrange certains
Réponse du “Qui suis-je ?” de la semaine dernière :
Vous attendiez avec impatience la réponse depuis la semaine dernière ? Je vais encore vous saouler un peu et vous faire patienter (comme mon jeu) en vous donnant un indice supplémentaire juste en dessous mais pas la réponse. Promis si vous ne me reconnaissez pas vous aurez la réponse la semaine prochaine.
Admirez cette prise, ce lift, cet engagement. On adore.
Le fil rouge de la semaine
Lundi 28 Octobre : Rolex Paris Master (Bercy quoi) - 1er tour
Le public est chaud pour la dernière à Bercy, les français aussi. Mannarino rajeunit contre Paul, Humbert bataille contre Nakashima mais passe, Rinderknech aussi car Machac est au bout du rouleau. Halys perd un tie break et le match contre Cerundolo.
Mardi 29 Octobre : Rolex Paris Master (Bercy quoi) - 1er tour et 3 matchs du 2ème tour
Bercy c’est pas Roland, voilà ce qu’aura appris Ruud en ce début de semaine contre Thompson. GMP continue son entreprise de démolition, cette fois contre Tiafoe. C’est fini pour Gasquet à Bercy, au bout de sa 17ème participation. Rublev (et un genou détruit), Hurkacz et Musetti sont déjà de l’histoire ancienne.
Mercredi 30 Octobre : Bercy - 2ème tour
Trois grosses perfs. L’une est l’œuvre d’Arthur Cazaux qui enflamme le POPB contre Shelton. La seconde est pour Popyrin contre un Medvedev décidemment fatigué. La troisième, moins surprenante, c’est Draper qui met la couverture sur Fritz déjà qualifié pour le Master. Humbert, Fils, Mannarino et Rinderknech passent, 5 français en 8èmes, ça va chercher le record.
Jeudi 31 Octobre : Bercy - Huitièmes de finale
Si on était à Roland Garros, ça voudrait dire cinq français en 2ème semaine, vous vous rendez compte la FFL ? Sauf que Bercy fait de la résistance et reste à 7 jours de tournoi, hein Shanghai et les autres…
Bon après ce dernier jour d’octobre il n’en reste qu’un. C’est Humbert qui crée l’exploit contre Alcaraz 6/1 3/6 7/5. On se prend à rêver. Toutes les autres têtes de série passent leurs obstacles, Khachanov, presque inarrêtable depuis 3 semaines, également.
Vendredi 1er Novembre : Bercy - Quarts de finale
On vous a déjà dit que Khachanov était inarrêtable depuis presque 3 semaines ? Dimitrov vous confirmera. C’était le match d’après pour Ugo Humbert. Il ne se loupe pas contre Thompson 6/2 7/6. Le commandant il cheffe drôlement bien. Zverev se défait de sa presque bête noire Tsitsipas. Quant à Rune, il se voit bien refaire le coup d’il y a deux ans et se défait à l’arrachée de de Minaur.
Samedi 2 Novembre : Bercy - Demies finale
Karen Khachanov en est à 12 victoires sur ses 13 derniers matchs en 16 jours. Il est un poil usé avant que sa cuisse ne le lâche carrément en toute fin de match. Ugo, plus tendu que ses derniers tours mais comme habité et en mission, saute sur l’occasion 6/7 6/4 6/3 pour s’offrir une nouvelle finale, la première en Master 1000. A la maison. C’est magnifique mais il reste un match. Le plus dur. Contre un habitué de ces rendez-vous là en la personne d’Alexander Zverev. L’allemand qui repasse 2ème mondial gère l’impétuosité de Rune 6/3 7/6.
Dimanche 3 Novembre : Bercy - Finale
La question était de savoir s’il restait du fuel dans le tank d’Ugo. Du carburant physique mais aussi mental. Zverev lui, sait gérer ce genre de semaine et de moments. C’est sa 12ème finale de M1000 et il n’y en a pas beaucoup en activité qui en ont plus.
On est vite fixé. Rapidement on voit qu’il n’y a plus une goutte dans le moteur de notre français. Panne sèche, arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence dès le 1er set. En face, Zverev roule tranquillement, même pas en plein phares, il y voit assez clair. Comme il voit limpidement qu’en face ça ne répond pas. 6/2 premier set, 6/2 deuxième set.
L’arbre de Fanti pour Zverev, le plateau pour ne rien renverser pour Humbert ©AFP
Quelle Reine censurée en Arabie Saoudite ?
Les WTA Finals battent leur plein chez le Prince. La super-puissance du Golfe Persique lorgne depuis de nombreuses années sur le tennis, alors quoi de mieux que d’accueillir ces dames pour leur montrer la beauté et la richesse de ce beau pays ouvert sur le monde ?
Coco Gauff a beau dire qu’elle se pose des questions et qu’elle est aussi présente à l’évènement pour y répondre et apporter sa pierre à l’édifice, la tenue du tournoi de clôture de la saison WTA en dérange plus d’un.e. Pas Garbine Muguruza, néo-retraitée et directrice de la 5ème semaine la plus importante de l’année. Elle dit qu’elle ne voit pas le problème. “Il n’y a pas non plus lieu de se plaindre d’un éventuel calendrier trop surchargé, il n’y a qu’à s’organiser en conséquence”. Question de point de vue sans doute.
L’introduction étant faite, les 8 meilleures joueuses de la saison, ou plutôt les 8 joueuses ayant amassé le plus de points depuis janvier se battent pour le Master de fin d’année. Si les points WTA ont été amassés, les spectateurs saoudiens eux ne s’amassent pour le moment pas dans les tribunes, rendant le spectacle un peu triste…
Une favorite se dégage en la personne de la n°1 mondiale Aryna Sabalenka, qui aimerait faire le doublé.
Derrière, c’est flou. Normal, ce sont les 6 premières du classement plus Krejcikova (12ème) après tout.
La tchèque, parce qu’il en fallait une, ne doit sa présence qu’à son Wimbledon (elle était 12ème).
Au sortir de la phase de poules et à la surprise un peu générale, c’est Krejcikova qui sort en tête de la sienne, au nez et à la moustache de Coco Gauff. Pas de demies donc pour Iga Swiatek et son nouveau collaborateur Wim Fissette. Jessica Pegula a fait figuration sur ses 2 premiers matchs en marquant 6 jeux. Elle a passé la main à Kasatkina qui a pris 1 et 0 contre Swiatek et est repartie. Pegula va maintenant pouvoir aller fêter le mariage de Madison Keys.
Dans l’autre groupe, les deux femmes fortes de la (fin de) saison Sabalenka et Zheng ont fait régner leur loi (pas la charia) aux dépens de Paolini qui prend finalement 6/1 6/1 contre la chinoise dans le match pour la qualification. Rybakina, de retour après une période compliquée, a bien résisté et même fini par gagner son dernier match contre Sabalenka. On est rassuré pour la kazakhe.
Les demies finales opposaient donc Sabalenka à Gauff et Krejcikova à Zheng. Les pronostics affichaient en masse une finale Sabalenka-Zheng… Alors Gauff a décidé de déjouer les pronostics, rendre heureux les amateurs de grosse cote, s’offrir la n°1 mondiale 7/6 6/3 et une finale contre Zheng qui n’a pas trop tremblé 6/3 7/5 contre Krejcikova.
Le prono : Sabalenka est la patronne, au classement mais pas que. Zheng va finir par rendre définitivement les armes contre la biélorusse si ça continue…
Méconnaissables mais pourtant ce sont bien elles, les 8 meilleures joueuses de la saison ©WTA
La semaine des français
Ugo Humbert : le commandant en chef de la meute bleue new look
Habité et habillé de ses plus beaux habits, Ugo Humbert a sué, cogné, joué près des lignes, vite, très vite, s’est parlé, beaucoup, a embarqué le public dans une douce folie et a rêvé. Nous avec. Seize ans après la dernier sacre français (Tsonga 2008), 15 et 14 ans après les deux finales de Gaël Monfils, Ugo Humbert a écrit une nouvelle ligne bleu-blanc-rouge sur le livre du POPB. Il n’a pas eu le mot de la fin mais a refermé la dernière page avec son nom dessus tout de même.
Sa première victoire en carrière sur Alcaraz a été l’élément déclencheur de sa semaine. Et peut être un peu plus. Il a semble-t-il franchi un palier mental en même temps que son 7/5 au troisième set. Il n’a plus peur, sait qu’il a le niveau du top 10 et il l’applique. Reste maintenant à le maintenir dès début 2025 sur des surfaces forcément moins rapides que Bercy qui convenait parfaitement à ses qualités. Il est 14ème mondial, un peu de repos devant lui avant d’aller défendre son titre au 500 de Dubaï fin février. S’il veut accrocher ce top 10, cela passe nécessairement ou presque par un quart en Australie. Ce serait, là aussi, un sacré palier.
Arthur Fils : Zverev s’est vengé d’Hambourg
Le parisien nourrissait de grandes ambitions à l’orée de la dernière levée des Masters 1000 de la saison, à la maison. S’il continue sur sa lancée, il pourra lever l’arbre à la Défense dans les années à venir. Mais cette année, Zverev a été une marche un peu haute pour Arthuro 4/6 6/3 3/6. Dans son match au début, il s’est déconcentré et est légèrement retombé dans ses travers de début d’année. Il perd en 3 sets un match qu’il aurait pu gagner. On dira que c’est de l’apprentissage, parce que ce n’est rien d’autre que cela.
Giovanni Mpetshi Perricard : tombé sur plus en forme que lui, faut le faire
GMP arrivait en pleine bourre et à l’heure à Paris, fort de son titre en Suisse. C’est ce qu’on voulait croire, surtout après sa nouvelle perf au 1er tour contre Frances Tiafoe, même si un peu poussive visuellement. Contre Karen Khachanov, qui lui rend 5 centimètres seulement, c’est un festival sur les jeux de service des deux… au 1er set seulement. 7/6 Gio avec 14 aces. Khachanov, 29-0 sur son service jusqu’à 5-5 partout au tie break. Un repos bien mérité pour le grand échalas avant de revenir bombarder en janvier. On a hâte.
Arthur Rinderknech : sans faire de bruit…
Notre 2ème mais pas dernier Arthur revient aux portes du top 50, portes qu’il a déjà entre ouvertes pour aller chercher le matricule 42. A la faveur de son 8èmes à Paris Bercy avec des victoires sur Machac et Michelsen, deux joueurs mieux classés que lui, il finit l’année fort. Et encore, les quarts n’étaient pas loin, l’ami Grigor Dimitrov pourra en témoigner avec une défaite tout juste sur le fil 7/6 au 3ème.
Adrian Mannarino : Presque Abrian en fin de saison
Sa saison était morose pour ne pas dire presque catastrophique. Depuis qu’il a un sponsor d’ailleurs. Mais en cette fin d’année il a retrouvé une bonne partie de son tennis pour se maintenir dans le top 70. Faut dire que notre pépère avait 2 titres à défendre à l’automne et il a tiré sur la machine, plus toute jeune. Son 8èmes à Paris lui a permis de limiter les dégâts et Adrian va encore en embêter certains la saison prochaine. Dommage tout de même cette défaite 7/5 7/6 contre Thompson…
Arthur Cazaux : notre 3ème Arthur conclut l’année comme il l’a commencée
Le 5ème larron en 8èmes de Bercy a enfin eu de la chance. Lucky loser, il a profité du renoncement de Sinner pour intégrer direct le second tour. Tout bénéf… s’il gagnait son match. Il voulait des émotions et de l’argent, alors il a joué un vilain tour à Shelton, décidemment un peu décevant celui-là. Il est trop court face à Rune tout en luttant bien 6/3 3/6 4/6. Parce que si on veut un nouveau big four, c’est par lui que ça passe, on en redemande.
Le cri du cœur, le cri d’une victoire sur Alcaraz d’Ugo ©welovetennis
Pendant ce temps sur le circuit challenger…
Parce que le tennis c’est pas que strass et paillettes, on vous emmène dans la ligue 2 du circuit, là où les courts ont des bosses, les grillages sont troués et les balles un peu volantes parfois.
Challenger de Bratislava - Slovaquie : Une Safiullin de plus à son palmarès
Un bien beau challenger relevé et le favori Roman Safiullin ne s’est pas fait prier pour transformer l’essai. Kei Nishikori en a fait les frais en demies. De l’autre côté, c’est un jeune belge qui a sorti son épingle du jeu avant la Collignon face au molosse russe en finale. Raphael Collignon donc a remporté la bataille de la jeunesse contre Dino Prizmic, pas encore éteint malgré des blessures qui l’ont freiné en début d’année.
Challenger de Charlottesville - Etats-Unis : James Trotter au galop
James Trotter n’a pas fait un seul refus d’obstacle de la semaine. Et pourtant les haies étaient parfois hautes à franchir. En demies le japonais retrouvait Learner Tien qui fait une razzia de challengers à 18 ans. En finale, il retrouvait Basavareddy qui ne lui a pas fait la chanson. Un sacré bourrin ce Trotter.
Challenger de Sydney - Australie : retour à la maison pour les australiens
Ils n’attendaient que ça. Kokkinakis, Hijikata et autres ont enfin pu mettre leurs charentaises pour finir la saison et commencer la prochaine en même temps. Kokkinakis (n°2) bat Schoolkate (n°3) puis Hijikata (n°1) en demies puis en finale. Peut-on dire que Thanasi est le meilleur australien ? Peut être en attendant le retour annoncé de Nick Kyrgios qui veut tout casser. Mais entre vouloir et pouvoir…
Challenger de Brazzaville - Congo : c’était portes ouvertes pour les inscriptions
Il suffisait de savoir à peu près jouer au tennis avoir une dispo et un passeport valide pour pouvoir s’inscrire au challenger de Brazzaville sans avoir le niveau. Pour le tournoi le plus ouvert de sa catégorie, la tête de série n°8 était au delà de la 500ème place mondiale et des joueurs non classés pouvaient entrer en qualifs. C’est tout de même la tête de série n°1, Jianu (Roumanie) qui s’est imposé mais en tant que… wild-card. Vraiment au dernier moment.
Et sinon…
Le revenant géorgien Basilashvili s’est imposé au challenger de Séoul contre le japonais Taro Daniel, sur la route pour rentrer au pays.
A Guayaquil - Equateur, c’est évidemment un argentin mais qu’on ne connaît pas, Gomez, qui s’est imposé.
Toujours pas de nouveau prize money pour Albert Ramos-Vinolas notre idole, qui n’a toujours pas digéré de s’être fait croquer deux semaines de suite par Elmer Moller. Il a vraiment la dent dure Albert.
Paris Bercy, le POPB tire sa révérence
C’était la dernière édition du Rolex Paris Master au POPB (ou AccorArena) après 38 ans de bons et loyaux services. Enfin, loyaux pour sûr, mais bons, ça dépend de quel côté on se place.
Il y a eu de la nostalgie toute la semaine, parce qu’on s’y attache au Palais Omnisport. La salle est belle, grande, bruyante. Parfois elle a été très et même trop bruyante au goût de certains. Des doigts d’honneur, des bras d’honneur, des insultes, des sifflets, des prises de bec avec les arbitres et surtout, surtout avec le public comme presque nulle part ailleurs. Demandez à Leconte, Pioline, Djokovic, Medvedev ou Alcaraz. C’était une fournaise où les moins aguerris sont surpris et chahutés. Et même avec l’expérience, cela ne suffit pas.
Les français ont eu des démêlés et des joies intenses. Demandez au parisien Llodra et à Benneteau qui atteignent les demies en fin de carrière. Demandez à Jo Tsonga qui gagne en 2008 ou à Gaël Monfils qui fait deux finales d’affilée. A Forget et Grosjean, les deux autres vainqueurs français. A Djokovic qui l’aura gagné 7 fois. A Marat Safin, 3 titres de 2000 à 2004 et comme un poisson dans l’eau à Bercy…
Bercy a du jongler, longtemps, avec le calendrier de plus en plus infernal de fin de saison. Placé là où il est placé, le M1000 parisien n’a pas toujours su où se mettre et a pâtit de sa proximité avec le rendez-vous des Maîtres juste après. Nadal, si à l’aise et aimé à Paris, a toujours un peu boudé l’événement français de fin d’année. L’ambiance, moins feutrée qu’à Roland, était en décalage avec Rafa. Federer, pourtant pas dégueulasse sur la surface, ne l’aura gagné qu’une fois, une broutille comparé au reste. On aime les vainqueurs surprise qui sont révélateurs d’un sacré talent parfois. Qui aurait parié sur Berdych en 2005, Sock en 2017, Khachanov en 2018 ou Rune en 2022 ?
Oui mais voilà. Les infrastructures ne sont pas au niveau d’un Master 1000. Les courts 1 et 2 sont ridicules et même pas aux normes requises pour ce type de tournoi, si bien qu’une dérogation était octroyée à celui-ci. Mais la patience de l’ATP a ses limites et Cédric Pioline a bien du se résoudre à déménager à Nanterre. La salle sera plus grande, les courts plus grands et plus nombreux. Reste le public. Sera-t-il le même ? Entrera-t-il en fusion pour un oui ou pour un non ? On l’espère, pour garder ses titres de noblesse. Et trancher toujours un peu avec ses compères chinois, américains, espagnols, italiens…
Ciao Bercy et merci !
ATP Finals Turin - Italie : les 8 maîtres moins Djokovic tout sourire
Les doigts de pieds en éventail aux Maldives en train de lire et chiller à une semaine du Master de fin d’année. C’est la vie qu’a décidé de mener Novak Djokovic. Le serbe a préféré se prélasser et soigner une mystérieuse blessure sur laquelle il n’a pas voulu s’épancher. Du Djokovic dans le texte.
Pendant ce temps, Rublev, Ruud et De Minaur ramaient en attendant la décision du Maître à Belgrade et Metz. Pour rien puisqu’ils y sont finalement tous. C’est sympa de la part de Novak de laisser les petits jeunes y participer à sa place ! Un peu moins pour les deux tournois 250 qui ont vu leurs principales têtes de série et d’affiche se retirer ou perdre des matchs qu’ils ne devaient pas perdre.
On se retrouve donc avec des groupes composés de Sinner, Medvedev, Fritz et de Minaur d’un côté et de Zverev, Alcaraz, Ruud et Rublev de l’autre.
Sur le papier et vu les dynamiques de chacun, on voit mal Zverev et Alcaraz ne pas être en demies. Sinner est également une évidence et il faudra voir comment Medvedev, Fritz et de Minaur se digèrent les uns les autres. On espère un beau spectacle même si l’état de forme et les résultats de ces derniers mois de Rublev, Ruud ou même Medvedev questionnent sur la présence de matchs serrés…
Ils sont pas un peu bronzés Medvedev, Sinner et Fritz ? ©ATP Tour