Sommaire
L’ATP en émoi : Djokovic sera là en 2025 pour tout casser, et c’est Andy Murray qui va l’accompagner
La WTA en émoi : Swiatek a été contrôlée positive il y a… 4 mois et a déjà terminé sa suspension
Le marché de l’emploi : c’est l’intersaison, tout le monde à un salaire de garanti pour début 2025.
Andy, dis moi oui, wo woooh chou !
La bombe sur le circuit ATP : Djokovic-Murray, unis pour la vie
Les rumeurs disaient que Novak Djokovic était sur le point d’annoncer son nouveau coach pour la saison 2025. Que ça allait être un gros, un très gros nom. Quelqu’un qui a gagné du Grand Chelem, qui a été n°1 mondial, qui connaît le circuit et sait comment gagner. Et accessoirement qu’il/qui le connaît bien. Tout le monde y est allé de son avis, de sa supposition. Et beaucoup ont été quand même surpris de l’annonce.
Murray. Sir Andy Murray. Coach de Novak Djokovic. En y réfléchissant bien ça fait sens et ça attise.
Murray et Djoko n’ont pas élevé les cochons ensemble. Mais il sont tous deux de Mai 1987, ont grandi ensemble, ont joué ensemble et l’un contre l’autre (36 fois), ont presque gagné ensemble. Ils sont copains au point que l’un est témoin de mariage de l’autre. Et maintenant l’un est entraîneur de l’autre. C’est presque pareil que les cochons. Comme le caractère d’Andy.
Novak Djokovic a besoin de donner un nouveau souffle à sa carrière. A 37 ans et après 20 ans au plus haut niveau. Parce que même lui s’essouffle et s’il veut un jour gagner contre son fils sur le circuit ATP à 49 ans, il va devoir trouver de nouvelles motivations entretemps. Alors pour le moment, sa principale motivation puisqu’il a absolument tout gagné, c’est de donner encore et toujours du fil à retordre à ceux qui sont à sa place. A savoir Sinner et Alcaraz. Le patron n’aime pas ne plus être le patron et c’est dès l’Open d’Australie qu’il veut remettre les pendules à l’heure, là où il a déjà gagné 10 fois.
Mais alors que va apporter ce bon vieux râleur d’écossais, à peine retraité, au serbe ?
Sûrement pas (beaucoup) de détails techniques. Surtout que Murray et Djokovic ont un jeu assez similaire. Le discours va changer et être nouveau pour Djokovic. La haine de la défaite et de la faute de Murray va rendre Novak encore plus “insupportable”. L’amour du tennis et de la compétition de Murray va transpirer chez son élève également.
Mais surtout, Andy Murray connaît le circuit et connaît les joueurs qui l’écument mieux que personne. Sous un angle nouveau, il va pouvoir apporter une vision que personne n’a à Djokovic avant et pendant les matchs. Murray a déjà affronté la plupart des joueurs que Novak va croiser ces prochains mois et il a gardé pour lui plein de petites notes et détails qu’il va pouvoir distiller par-ci par-là.
Novak Djokovic veut profiter et gagner pour ses dernières années. Alors quoi de mieux que d’être accompagné de son champion de pote ?
“Qu’est ce que ça fait bailler la mélatonine, j’en ai peut être trop pris” Iga Swiatek ©GettyImages
La bombe sur le circuit WTA : Swiatek imite Sinner, mais pas pour les bonnes raisons
Et voilà que ça recommence. A croire qu’ils le font exprès. L’Agence Internationale pour l’Intégrité du Tennis (ITIA) aime être sur le devant de la scène. Devenue célèbre depuis qu’elle a annoncé au monde entier mais avec quelques mois de retard avoir chopé un Jannik Sinner positif mais “c’est pas sa faute il a pas fait exprès le punissez pas svp”, voilà que l’agence fait de même avec Iga Swiatek. Pas le même produit, pas la même sanction, mais la même incapacité à faire les choses bien et dire les mots justes.
Iga Swiatek a été contrôlée positive à la trimétazidine au mois d’Août, hors compétition. C’est l’ITIA qui l’a dit fin novembre et a annoncé dans la foulée la suspension de la joueuse pour un mois, un petit mois… Suspension qu’elle a déjà fini de purger… en vacances. Eh oui parce que c’est pas la faute d’Iga et tout le monde aime Iga, alors Iga a été secrètement suspendue 3 semaines au mois d’octobre, ratant 3 tournois d’une importance relative (Master 1000 de Shanghai surtout), puis une dernière semaine alors que le circuit est arrêté. Merci l’ITIA, c’est drôlement sympa !
L’intentionnalité et la responsabilité de la joueuse polonaise, n°1 mondiale au moment des faits n’a pas été remise en question. Il a été prouvé que ce produit dopant a été ingéré par négligence via des pilules de mélatonine contaminées, prises pour lutter à l’époque contre le décalage horaire. Pour mieux dormir quoi. Il n’est pas non plus prouvé que la trimétamachin influe directement sur la performance. On ne sait pas, mais c’est interdit d’en avoir dans l’organisme. Un point c’est tout.
Ailleurs, des athlètes ont pris 4 et 2 ans. Iga, c’est à peine un mois et ça pose question. Tout comme le timing et la différence de traitement entre Iga et, au hasard… Simona Halep. Oh mince, encore elle ! La gestion des différents cas de dopage est dégueu, Simona, Shapovalov ou Kyrgios, toujours les mêmes, sont encore montés au créneau pour le dénoncer. Et ils n’ont pas tort de réclamer un changement qui ne vient pas. Même si l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) n’a, comme le cas Sinner, pas dit son dernier mot.
Un Hubi Hurkacz bien entouré avec Lendl et Massú pour 2025
Le marché de l’emploi
Ils pointent à Pôle Emploi
Ce sont les vacances, les finances de Pôle Emploi sont bonnes, c’est quasi le plein emploi. Les entraîneurs sur le marché et même les plus mauvais sont embauchés faute de mieux et n’ont plus besoin de s’actualiser tous les mois. Sauf les petits fraudeurs dont nous tairons le nom car nous n’en avons pas à donner.
C’est le retour de l’oseille
Andy Murray
On a écrit là dessus en plus long quelques lignes plus haut, on ne va quand même pas se répéter. Mais dans l’idée, Murray va coacher Djokovic, c’est alléchant, ça fait et va faire du bruit. Est ce que ça va gagner, ça…
Goran Ivanisevic
Lassé de se faire gueuler dessus par Novak Djokovic pour un rien (en l’occurrence un revers raté), Goran a choisi de dire oui à une joueuse qui, elle, ne dit rien. Parle-t-elle même ? On ne le sait pas. Mais l’association promet entre l’ancien grand serveur vainqueur de Wimbledon et Elena Rybakina, grande serveuse et lauréate de… Wimbledon. Si ça va mieux là haut pour Elena, la saison 2025 pourrait être la sienne.
Ivan Lendl et Nicolás Massú
Ivan le Terrible et Massú le Vampire (c’est son surnom, on a rien inventé) vont former un duo inattendu pour emmener un outsider en Grand Chelem plus haut qu’il ne l’a déjà été, c’est à dire 6ème mondial. Hubert Hurkacz, puisque c’est de lui dont il s’agit, vexé qu’on ne parle que de Djokovic-Murray, espère que l’association avec un vainqueur de 8 Grands Chelems (Lendl) et le médaillé d’or en simple et double aux JO d’Athènes ne sera pas un simple buzz mais un choix fructueux. C’est prometteur sur le papier en tout cas.
Lars Christensen
Il doit vraiment bien l’aimer. Ou croire très très fort en son potentiel. Ou les deux. En tout cas, Lars Christensen et Patience s’entendent bien. L’entraîneur danois a de nouveau dit oui à une collaboration avec Holger Rune et sa mère omnipotente ou presque. Christensen connaît mieux le tennis de Rune que quiconque, l’ayant formé et accompagné jusque fin 2023. Viré parce qu’il préférait ensuite Patoche mais en fait non et puis oui et puis finalement non, Christensen n’est pas rancunier et veut aller aussi loin que le voudra le jeune Holger, bientôt 22 ans et deux ans de retard facile sur Alcaraz et Sinner qu’il envie.
Le préparateur physique de Sinner
Umberto Ferrara était sur cales depuis qu’il s’était fait virer par Jannik Sinner suite à l’affaire de dopage qui secoue tout le monde. C’est con pour une Ferrara, d’être sur cales. Un tour au garage, un petit lavage pour ressortir plus blanc que blanc et Umberto s’est racheté une mercedes cette fois. Matteo Berrettini, souvent au garage pour révision lui aussi, fait le pari d’un nouveau préparateur physique pour retrouver, pourquoi pas, le top 10, qu’il a dans la raquette. Dans le bras et le dos, c’est moins sûr.
Nicolas Mahut
42 ans le pépère. Opéré d’une hernie cervicale cet été, Nico Mahut ne veut pas finir sa longue carrière (aussi longue que son match contre Isner) sur la touche. Le banc de touche, il y goûte pourtant en coachant un mec beaucoup plus jeune que lui, de 36 ans. Adrian Mannarino, en panne de résultats, suit les conseils du spécialiste du double et il apprécie. Nouveau sponsor, nouveau coach, le Mannarino nouveau arrive.
Holger, je te rappelle que je suis ton coach, tu dois m’écou… Chhht tais-toi deux secondes ©GettyImages