Service à la Cuillère

Chaque semaine, un résumé à la volée de l'actu tennis en format court, décapant avec une touche d'humour. Les secrets de la petite balle jaune n'en seront plus pour vous au fil des semaines.

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Par Alex Chang
2 oct. · 8 mn à lire
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Mon Fils, sa bataille

Chaque semaine, un résumé à la volée de l'actu tennis

Sommaire

  • Si tu étais débordé.e ces derniers jours : Sinner-Alcaraz à Beijing, Humbert-Fils à Tokyo. C’est beau.

  • La balle de Cristal : Ce que vous ne savez pas encore… parce que ça ne s’est pas encore passé.

  • Du côté des français : Grand ciel bleu à Tokyo, moins à Orléans. Surpris ? Nous un peu.

  • Le marché de l’emploi : Si vous voulez voir du pays, postulez ça ne coûte rien et il y a des opportunités.

  • Caro Garcia, des mots sur les maux : en pleine déconfiture, Caro préfère faire une pause.

  • L’affaire Jannik Sinner : il y a une suite mais c’est quoi la suite ?

  • Qui suis-je ? : Garanti 100% réseaux sociaux, avec quelques très hauts et beaucoup de très bas.

Si tu étais débordé.e ces derniers jours…

ATP 500 Beijing - Chine : un 500 qui vaut 1000
Alfred Zhang est un homme heureux. Qui est Alfred Zhang ? Le directeur du tournoi de Pékin. Penses-tu qu’il est heureux. Il a un local inconnu au bataillon qui arrive en demies. Il a Jannik Sinner et Carlos Alcaraz qui veulent bien participer au tournoi. Et en plus il arrivent en finale pour jouer un match de 3h20. Non vraiment, que demander de plus ?
Les deux meilleurs joueurs du monde cette année avaient rendez-vous en finale, tout le monde l’attendait et ils nous l’ont offert, en grands seigneurs qu’ils sont. 7 points de suite. Alcaraz a aligné 7 points de suite monstrueux pour s’offrir le titre alors qu’il était mené 3-0 dans le tie break. Il avait déjà eu 3 balles de set au 1er mais le métronome Sinner ne l’entendait pas de cette oreille. 6/7 6/4 7/6, vivement la suite.
Et sinon, vous connaissez Bu ? L’élève chinois a obtenu d’excellent résultats cette semaine et a laissé le bonnet d’âne à un autre. Il a honoré sa wild-card en sortant notamment Musetti puis Rublev avant de n’être ni ridicule, ni ridiculisé face à Sinner 6/3 7/6. Le joueur de 22 ans sortait déjà d’une demie surprise à Hangzhou. Son potentiel est presque aussi intéressant que les jeux de mots à faire avec son blaze. Yunchaokete Bu, on adore et on a hâte.

ATP 500 Tokyo - Japon : Arthur Fils, le Humbert prodigue
La densité de joueurs très bien classés à Tokyo était égale à la densité de la capitale japonaise. 10 top 20. Et on n’a pas vérifié exactement pour Tokyo, mais c’est beaucoup d’hab/km². Il y avait deux français sur la ligne de départ. Il y en avait toujours deux à l’arrivée. Ugo Humbert a vu tout le monde tomber comme des Mouch-izuki, et notamment Draper qui a du abandonner au début du 2ème set. Arthur Fils lui a eu un peu de chance, un peu de tennis, beaucoup de physique et encore plus de mental pour sortir Fritz, Berrettini (sur abandon), Shelton 7/5 6/7 7/6 et Rune 7/6 7/6.
Emoussé le Arthur contre Ugo ? Oui. Mais ce gamin de 20 ans est fait d’un autre bois. Il progresse à grands pas et a une sacrée tronche. On ne donnait pas cher de sa peau dans le premier set déjà. Encore moins dans le 2ème. Mais à l’arrachée, en sauvant une balle de match d’un énorme passing de revers, il a renversé la vapeur. Il a même dominé Humbert dans le 3ème, pourtant plus Ugo-Fray 5/7 7/6 6/3 en 3h03. Une victoire qui fera date et un deuxième ATP 500. C’est autant que Tsonga et Gasquet réunis tiens.

“Ça vous dérange pas on la fait assis, semaine compliquée au bureau” © Tennis365

La balle de Cristal

WTA Master 1000 Pékin - Chine : en cours
Le tournoi à double vitesse à Pékin, faut réussir à suivre. Si les hommes en ont terminé ce mercredi, les femmes n’en sont qu’aux huitièmes et termineront dimanche. Enfin une finale un dimanche.
Comme prévu Aryna Sabalenka est sereine et fout des claques à tout le monde. A voir si Muchova fait mieux en quarts, en pleine forme elle aussi.
Les très grosses têtes de série Pegula (n°2), Paolini (n°3) et Navarro (n°6) ont déjà pris la porte d’embarquement pour Wuhan. Les têtes de série tombent en réalité les unes après les autres puisque les n°7, 9, 10, 12, 13 et 16èmes ont leur vol et leur siège de réservés également. Alors qu’elles étaient censées être protégées un tant soit peu grâce à leur classement.
Le miracle de la semaine est pour Shuai Zhang. La chinoise de 35 ans restait sur 24 défaites d’affilée en simple. Elle n’avait plus gagné depuis janvier 2023, elle était 23ème mondiale ! Et comme par magie, chez elle, elle vient de regoûter à la victoire, et plutôt 4 fois qu’une. Sans perdre un set. Même contre Navarro, 8ème mondiale. Imaginez seulement qu’elle gagne ce tournoi en tant que 595ème mondiale. Et qu’elle tire sa révérence dans la foulée. Imaginez seulement. Ou alors, encore plus fou, qu’elle reparte de nouveau pour 24 défaites de rang. Il y a un record à 29 à aller chercher. C’était l’œuvre de la suédoise Pegel entre 1968 et 72. Une autre époque.

La favorite : Sabalenka. Même absente elle serait toujours favorite car elle fait peur.
La pièce : Qinwen Zheng. Et Paula Badosa. Elle vient enfin de battre une top 10. 17 victoires sur ses 20 derniers matchs pour l’espagnole.

ATP Master 1000 Shanghai - Chine : Tout le gratin est là
Tenant du titre : L’ami Hubi Hurki ! Hurkacz, n°16 à l’époque était sorti du bois mais pas du tournoi.

Infos et enjeux : c’est un M1000, le pinacle de la tournée asiatique. Alors ça compte et ça compte beaucoup. A voir si les gourmands de l’année Sinner et Alcaraz souhaitent partager. Si oui, un américain ou un russe pourraient nous offrir un remake de… Quoi ? Réponse dans une douzaine de jours, presque la durée de Roland Garros. Comme les joueurs, on ne s’y fera décidemment pas à ce rythme.
Les affiches à noter de ce 1er tour : Bautista Agut contre Carballes Baena, le rêve de tout spectateur. Marin Cilic contre Arthur Cazaux. Mpetshi Perricard contre Wawrinka. C’est tout. Non vraiment, les M1000 à 128 joueurs, c’est trop.

Le favori : Jannik Sinner. Il veut sa revanche sur Alcaraz et faut pas énerver la bête.
La pièce : on vous l’a dit la semaine dernière, Ugo Humbert. Oui même après la fatigue de Tokyo.

“Qu’est ce qu’on fait déjà après une victoire ?” Shuai Zhang, 24 défaites d’affilée, pas 25.

Du côté des français

Arthur Fils : Ces derniers mois on en venait à penser qu’Arthur est un joueur capable de coups, de fulgurances. Mais son irrégularité et l’absence d’un plan de jeu clair et un plan B allaient lui porter préjudice pour intégrer durablement le Top 10 et gagner de très gros tournois. On a oublié qu’il n’a que 20 ans, qu’il joue encore le Master Next Gen cette année, course dans laquelle il a 1000 (!) points d’avance. Il ajoute cette semaine un deuxième ATP 500 après Hambourg (victoire contre Zverev). Son tableau tokyoïte était dense, très dense avec un top 10 et trois top 20. Et dans les fins de set il a fait montre d’une confiance à toute épreuve. Ses 9 derniers sets joués ? Six tie breaks, 4 de gagnés (coucou Quentin Halys), et deux 7/5. Alors si en plus il tient la route et ne s’énerve plus… A lui le Top 10, bientôt et pour longtemps.

Ugo Humbert : C’était Monsieur Finale. Présentez à Ugo n’importe qui le dernier jour d’un tournoi et il en fait son affaire. Invaincu le dimanche en 6 matchs, on le voyait logiquement aller conquérir son 7ème titre et son 3ème dans la catégorie. Sauf que mardi, c’est pas dimanche. C’était pas Ugo mais Uback et il n’a jamais su se libérer durant la finale contre son pote Arthur. Au dessus pendant deux sets, il n’a pas breaké dans le 2ème, n’a jamais joué avec le public. En dedans quoi. Pour finalement craquer dans le troisième. Ce n’est pas grave, il n’y a qu’à voir son sourire à la remise des trophées, à le voir blaguer avec son bourreau du jour. Il aura sans doute d’autres occasions et surtout, sa fin d’année s’annonce radieuse. Le revoilà dans le top 15 et on se prend à rêver de 5 places grapillées prochainement.

Les français au challenger d’Orléans : Vous avez aimé le challenger de Rennes il y a un mois avec la drôle de victoire de Jacob Fearnley face à la France entière et notre roi des tie break Quentin Halys en finale ?
L’écossais, insatiable, a remis ça à Orléans !
Quentin Halys (tête de série n°1) a préféré ne pas nous faire mentir en perdant deux tie breaks avec une balle de match 6/7 6/4 6/7 face à l’ivoirien Coulibaly (420ème) qui prendra 6/0 6/0 au tour suivant contre Benjamin Bonzi ! Sublime.
Quant à Fearnley, il est allé chercher son 4ème challenger en 4 mois en battant Harold Mayot en finale 6/3 7/6. Le gagnant intégrait le top 100. Vivement qu’il aille sur les ATP 250 pour que les français ne le croisent plus… Pour Mayot, la moutarde lui est montée au nez mais il aura d’autres opportunités c’est sûr.

Le Cri, revisité par Ugo devant le mental et le niveau d’Arthur Fils

Le marché de l’emploi

C’est le retour de l’oseille
Agnieszka Radwanska.
“Je pense qu’Hubert gâche encore son potentiel et je veux l’aider”. Merci pour Craig Boynton. Hubert Hurkacz évolue solo depuis la fin de sa collaboration avec l’américain. Et la polonaise a envie d’aider son compatriote à faire ce qu’elle n’a pas réussi. L’ancienne n°2 mondiale et finaliste de Wimbledon veut reprendre du service, a les crocs et sort les griffes. Super se dit-on. UNE coach pour UN joueur, ce serait le seul duo dans le top 100. Super mais surtout totalement faux, pour le moment ! Satanés réseaux sociaux…

Patrick Mouratoglou.
Patoche reprend du service ! Largué une deuxième fois en moins d’un an par Holger Rune, l’ex-coach de Serena Williams a retrouvé chaussure à son pied. Des chaussures basses au cas où les chevilles enflent un peu. Toujours est-il qu’on va revoir Patrick dans un box, celui de Naomi Osaka. L’objectif est simple, relancer la carrière de la japonaise de 27 ans, quatre titres du Grand Chelem et un bambin à s’occuper désormais. Ce ne sera pas simple mais qu’est ce qui est compliqué pour notre Patoche National ?

Ils pointent à Pôle Emploi
Stefano Vukov.
Elena Rybakina s’est (enfin) séparée de son coach. Et en dehors de celui qui semble être un sinistre personnage, tout le monde s’en félicite. Depuis de trop longs mois, c’est forfaits sur abandons pour la kazakhe. Et vu que côté émotions c’est un mur, tout le monde se pose des questions. Les langues se délient autour d’elle en revanche et le Vukov, il n’a apparemment pas toujours été “commode” avec sa joueuse pendant ces 5 ans. Ce n’était pas tout beau tout rose, à en devenir inquiétant pour la santé mentale d’Elena. Qui en veut de ce mec ? Personne, vraiment ?

Brad Gilbert.
Le coach de Coco Gauff, le Cocoach quoi, est de nouveau sur le marché des entraîneurs. Brad Gilbert, coach renommé* s’il en est, aura offert (offert = fait payer très très cher) ses services durant une grosse année à Gauff. Il aura apporté sa pierre à l’édifice de la jeune américaine, édifice sublimé par l’US Open 2023. Mais depuis début 2024 les résultats sont décevants, ce qui coïncide avec la prise de pouvoir de Brad et le départ de l’autre coach, Pere Riba. Ce dernier qui entraîne depuis… Qinwen Zheng. On pose ça là, vous en faites ce que vous voulez.

*Brad Gilbert a notamment entraîné Dédé Agassi, les Andie’s Roddick et Murray, Mary Pierce, Tati Golovin…

Wim Fissette.
Forcément, les dominos tombent. Si Mouratoglou passe, un autre trépasse. Osaka a donc décidé, pour la deuxième fois, de renvoyer Wim Fissette. Une troisième fois et on pourrait croire qu’elle fait une Fissette sur l’entraîneur belge. Revenus tous deux aux affaires en 2023, leur collaboration a pris du plomb dans l’aile par manque de résultats. Prochain chapitre ? Elena Rybakina est dispo et elle aime bien Wim…bledon.

Bertrand Perret.
Caro Garcia, à qui Perret gagne ? Naomi Osaka n’est en fait qu’une pâle imitation de notre frenchie qui a elle aussi viré son entraîneur pour la deuxième fois. Bertrand Perret n’a pas réussi à rétablir la situation après la merveilleuse période qu’ils ont connu ensemble il y a deux ans en gagnant coup sur coup deux M1000. Prochain chapitre ? Et pourquoi pas Clara Burel qui n’emploie Tati Golovin que partiellement ?

Les physio et préparateur physique de Sinner.
Giacomo Naldi et Umberto Ferrara sont sans emploi et le CV du premier est, comme ses mains, un peu tâché. Directement mis en cause dans l’affaire de dopage qui secoue Sinner, l’Italie et tout le monde un tant soit peu intéressé par le tennis, les deux membres de l’équipe vont devoir montrer patte blanche en espérant voir le n°1 blanchi par l’AMA (Agence Mondiale Antidopage).

Enchanté, moi c’est Patoche. Je fabrique et relance des stars. Sauf Simona. Et toi ?

Caro Garcia, des mots sur les maux

Caro n’en peut plus. Mentalement au fond du trou, la n°1 française a décidé de stopper le tennis quelques mois en même temps que l’hémorragie. En panne de joie, de confiance et donc de résultats, elle a expliqué à qui veut bien l’entendre (et c’est pas gagné chez certains) pourquoi ça ne va pas. La blessure est profonde et ne se résorbe pas, bien au contraire. Alors quitte à mal jouer sans plaisir, autant en trouver ailleurs. Usée par le rythme du calendrier et la vie de tenniswoman passée aux quatre coins du globe 10 mois l’année, elle a choisi de couper et passer le reste de 2024 à la maison, au coin du feu et avec la famille, les copains. Pas avec ces idiots de parieurs qui l’insultent à la moindre défaite.

Depuis de trop longues semaines elle joue seulement pour ne pas perdre de points et descendre au classement. Elle ne joue pas parce qu’elle a envie mais “parce qu’il le faut”. Elle voit le verre à moitié vide alors qu’il déborderait pour 90% des autres joueuses, qui n’ont pas son palmarès. Mais une petite voix très chiante lui rabâche sans cesse qu’elle n’est pas championne olympique, qu’elle n’a pas encore été n°1 mondiale et qu’elle reste sans titre du Grand Chelem. Il y a 13 ans, Andy Murray, la voyant jouer pour la première fois à Roland Garros l’assurait de tout ça. Et nous rassurait. Treize ans plus tard, c’est toujours d’actualité. Alors s’il te plaît Andy, un petit coup de pouce serait le bienvenu si le cœur t’en dit. Si Caro est d’accord bien entendu.

Un petit reset et ça repart, hein Caro ? Dis Caro ? Allez stp Caro ! © AFP

L’affaire Sinner, un cas positif à part

Et c’est reparti pour un tour. On pensait l’affaire close et Sinner tranquille. C’était sans compter sur l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) qui a décidé d’aller la semaine dernière à l’encontre du tribunal indépendant (ITIA) qui avait décidé de blanchir l’italien. Alors même que certains décisionnaires de l’ITIA travaillent… à l’AMA. Vous comprenez quelque chose à tout ça ? Nous non.
L’AMA pouvait donc encore faire appel de cette décision et saisir le Tribunal Administratif du Sport, le Saint des Saints. Elle ne s’en est pas privée, quitte à remuer bien profond et rendre triste le joueur.
Là où c’est illisible, c’est que pendant ce temps, Sinner ne joue pas, il gagne, la tête pleine d’interrogations. La sanction ne sera pas rétroactive et si le TAS suit l’AMA, ce sera un à deux ans de suspension.

Alors qu’est ce qui ne plaît pas à l’AMA pour aller à l’encontre de l’ITIA ?
Ce n’est pas tant le fait que Sinner se soit ou non dopé. C’est que l’agence estime que “la conclusion d’absence de faute ou de négligence n’était pas correcte au regard des règles applicables”. Est ce que cela voudrait dire que cette affaire a été abordée n’importe comment et que le joueur a été couvert un peu plus que les autres parce que c’est MOSSIEUR Sinner ? Peut être bien…

Ce qui est certain, c’est que Marin Cilic ou Nicolas Jarry, pour des cas ressemblants, ont pris quelques mois de suspension à l’époque. Mais ils n’étaient pas top 5, alors qui s’en foutait ? Tout le monde.

Qui suis-je ?

Réponse la semaine prochaine si vous ne me reconnaissez pas.

Coucouuuuu instagram, tik-tok et Service à la Cuillère ! <3
Alors qu’en pensez-vous ?!
Naaaa, je ne parle pas du match que j’ai perdu tout à l’heure, mais de mes nouvelles sneakeeers <3

Je me présente, je m’appelle ******e *****a**, tenniswoman perdue à mes heures. Enfin non, tenniswoman à mes heures perdues.
Je suis une comète, une staaaar filante mais une étoile qui brille toujours. Un peu, rien qu’un peu. La Anna Kournikova des années 2010 ça me va bien !

Pour vous aiguiller, je suis élue révélation de l’année 2013 et joueuse ayant le plus progressé l’année suivante. En même temps je claque cette année là deux demi-finales et une finale de Grand Chelem, eh ouiii.
Et puis je prends un gros coup sur la tête. Non mais je ne déconne pas. Je suis tombée dans les vestiaires la veille de mon 8ème de finale à l’US Open 2015, commotion cérébrale et j’ai perdu mon tennis. Si quelqu’un peut m’aider, ça fait 9 ans que je le cherche :(
Je glisse petit à petit au classement à cause de blessures. Non, je vous vois venir, ce n’est pas la mode et le manque de motivation, c’est mon corps qui me lâche ! Et le tennis en même temps.
Sortie du top 50 en 2016 malgré deux finales en WTA 250, sortie du top 100 en 2018, du top 200 en 2019 et même du top 1000 à un moment. Je gagne quand même la Fed Cup à un moment ou un autre.
Je suis sérieuse et un peu moins sur mon téléphone cellulaire depuis 2023, j’essaie de revenir, en tout cas ma motivation est intacte, je vous jure ! Mais le temps file, je suis née en 1994…

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